Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans le film ?

Ce qui m’a le plus marquée dans le film, c’est l’histoire d’Astou, une jeune fille de 17 ans dont le corps sans vie a été retrouvé coincé dans un filet de pêche. Ce témoignage m’a particulièrement touchée, surtout parce qu’il venait de sa mère. Ce moment montre vraiment que derrière chaque victime, il y a une famille brisée.

Le fait qu’Astou soit si jeune m’a vraiment bouleversée. Je me demande pourquoi elle a fait ça. C’est pour ça qu’il faut parler à la jeunesse, l’écouter, et la sensibiliser.

Comment avez-vous ressenti le parcours des personnes qui tentent cette traversée ?

Je ressens le désespoir rien qu’en pensant au parcours de celles et ceux qui tentent cette traversée. Il faut une vraie volonté, un vrai courage pour partir ainsi, sans garantie d’arriver. C’est affreux que des gens soient obligés de prendre ce genre de risque pour espérer une vie meilleure.

Selon vous, que peut-on faire pour sensibiliser davantage les jeunes sur ce sujet ?

Déjà, la projection de ce documentaire est un excellent moyen de sensibiliser. Il faut organiser plus d’activités comme celle-ci : des débats, des témoignages, des ateliers dans les écoles. Il faudrait aussi utiliser davantage les réseaux sociaux pour toucher les jeunes là où ils sont.